Occasion unique : de grands vins du Rhône de M. Chapoutier

L’illustre maison M. Chapoutier figure parmi les valeurs sûres de notre webshop depuis longtemps déjà. Chaque année, notre acheteur Johan sélectionne pour vous quelques bouteilles exclusives, issues des meilleures parcelles du domaine, dans le Rhône septentrional. Ces vins très qualitatifs sont élaborés à partir de raisins cultivés en biodynamie et vinifiés séparément (« sélection parcellaire »). Nous vous invitons aujourd’hui à découvrir ce que les vendanges caniculaires de 2019 ont livré. Mais ne tardez pas, car le stock est limité.

2019, un millésime caniculaire

2019 est une année pour le moins singulière dans la Vallée du Rhône, marquée par tous les excès climatiques. Les Chapoutier réussissent néanmoins à produire des vins rouges d’une belle élégance, aux tanins raffinés. Et des vins blancs joliment équilibrés, sublimés par une pointe de minéralité. Une minéralité préservée grâce à des vendanges précoces, prévues afin de protéger les baies des ardeurs du soleil.

D’un extrême à l’autre

Les premiers mois de 2019 s’avèrent particulièrement froids et secs. Les ceps doivent puiser dans les réserves hydriques constituées l’automne précédent. En raison du froid persistant et pour parer à d’éventuelles gelées printanières, leur taille est retardée. En mars, les premiers bourgeons éclosent malgré tout, mais le soulagement est de courte durée : au cours de la première semaine d’avril, une alerte au gel est lancée.

Heureusement, les dommages sont limités. Quelques semaines plus tard, c’est une tempête qui s’abat sur la région, interrompant momentanément la croissance de la vigne. Il faudra plusieurs jours aux jeunes sarments encore tendres pour se remettre des assauts des coups de vent du sud.

Fin avril, le soleil printanier assure la floraison et les baies se développent, mais début mai, il faut à nouveau protéger les grappes en pleine croissance, cette fois d’un orage qui bombarde les vignes de grêlons.

Le printemps relativement sec laisse présager un été torride, et les vignerons envisagent un stress hydrique que les réserves d’eau auront de la peine à compenser. Les argiles profondes permettront toutefois de tenir bon jusqu’à la fin de ce millésime sec. 

La chaleur ne cesse d’augmenter tout au long de l’été et, pour sauver la récolte, les viticulteurs ont recours aux méthodes pratiquées dans le Roussillon : l’annulation de la vendange verte, par exemple, pour laisser les grappes à l’ombre. Une pratique indispensable au vu des températures matinales supérieures à 35 °C qui mettent la vigne à mal.

Dernière ligne droite

Mi-août, les pics caniculaires sont oubliés et les vignerons entreprennent quelques effeuillages pour aérer les grappes. Après avoir protégé les raisins du soleil tout l’été, il est temps désormais d’assurer leur maturation jusqu’aux vendanges.

La majorité des raisins blancs sont récoltés la première semaine de septembre. Ils présentent une fraîcheur remarquable, probablement grâce à l’ombre prodiguée par le feuillage au plus fort de l’été. Les vendanges se poursuivent pour finir par les vieilles parcelles, où le fruit d’une exceptionnelle maturité promet un beau millésime (la seconde moitié de septembre a connu un regain de chaleur).

De très bon à excellent

Ces conditions climatiques difficiles ont marqué le millésime et certaines parcelles jusqu’aux vendanges. Les vins Chapoutier n’en demeurent pas moins de vraies perles, se faisant les ambassadeurs d’un millésime certes mouvementé, mais exceptionnel. Régalez-vous !