Ceux qui pensent que la viticulture belge serait un phénomène récent se trompent. Nombreux sont les noms de rues, de chemins ou de hameaux dans nos villes, même à Bruxelles, qui attestent de la présence de vignes en Belgique déjà au Moyen-Âge. Remontons le temps ensemble à la découverte de notre histoire viticole nationale, un bon verre de vin belge à la main !
La viticulture belge en quelques étapes
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’origine de la viticulture belge ne date pas de l’époque romaine. Des recherches récentes situent les premières traces de vignes en Belgique au IXe siècle.
À Gand, Huy et Vivegnis (Oupeye), des moines cultivent la vigne dès 815 pour les besoins du culte. Plus tard, ils vendront leurs vins dans un but lucratif.
La sanction
Dès la fin du Moyen-Âge, le territoire est constellé de vignobles, notamment sur le territoire de la principauté épiscopale de Liège. Mais la viticulture belge aura ensuite quelques revers à contrer.
En effet, du XVe au XIXe siècle, le Petit âge glaciaire fait baisser de 1 à 2 degrés les températures moyennes en Europe de l’Ouest. Puis la crise financière scelle le sort de nombreux petits vignobles septentrionaux.
Ensuite, l’annexion de la Belgique à la France sous Napoléon, et l’abolition des barrières douanières intérieures favorisent nettement les vins de Bourgogne et de Champagne.
La relance
1997 est une date-clé pour notre viticulture. En Flandre est créée la première appellation d’origine contrôlée pour le vin belge : B.O.B. Hagelandse Wijn. D’autres appellations suivront, dont Crémant de Wallonie en 2008 et Maasvallei Limburg en 2017.
Les vignobles belges sont désormais en pleine expansion. Ils représentent aujourd’hui près de 500 ha sur l’ensemble du pays. Les vins mousseux constituent 48 % de la production totale, pour 32 % de vins blancs, 16 % de vins rouges et environ 4 % de rosés.
En promo actuellement : vins belges au sommet
Domaine Oud Conynsbergh Auxerrois Natuur 2018
(art. 470484)
- Délicieux avec : volaille, pâtes aux légumes (cèpes).
- Arômes de fruits jaunes mûrs et de pomme, minéralité, notes terreuses et griffe de bois.
- Attaque complexe et douce sur l'acidité, influence du bois.
Château Bon Baron Acolon 2017
A.O.P. Côtes de Sambre et Meuse
(art. 470482)
- Délicieux avec : viande blanche (aux fruits, escalope), magret de canard fumé, plateau de fromages.
- Bouquet harmonieux, original, profusion de fruits mûrs (cassis, mûre, prune), notes grillées, vanille et eucalyptus de l'élevage sur bois.
- Attaque franche, musclée et tannique, fraîcheur, fruits (cassis, sureau), petite note de chêne fumée en finale.
- Bon à savoir : au Château Bon Baron, on croit dur comme fer en l'Acolon, un cépage noir originaire d'Allemagne qui n'a été reconnu officiellement qu'en 2002. Ce raisin à maturité précoce et aux pigments très colorants est souvent employé en assemblage. Sa teneur en sucre est élevée et il présente une belle acidité.
Château Bon Baron « La Grande » 2018
A.O.P. Côtes de Sambre et Meuse
(art. 470493)
- Délicieux avec : ragoût de volaille aux tagliatelles, plateau de fromages.
- Bouquet enjoué, harmonie de bois et de fruits noirs, épices fines, trait de liqueur.
- En bouche, panier de fruits noirs, vanille, bois et finale équilibrée.
- Bon à savoir : avec ses 17 ha, le Château Bon Baron peut se targuer d'être l'un des plus grands domaines viticoles de Belgique. Situé sur les rives de la Meuse, qui influence favorablement les vins avec ses riches sols calcaires, sablonneux et schisteux, son terroir est un rêve pour tout vigneron.
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